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Quand Rachid Badouri déboule sur scène, son énergie branchée sur 10 000 volts électrise le public comme un seul homme. Un pied dans le mime, un autre dans la (break) dance, il fait ce qu’il veut de son visage et de son corps tandis que sa tchatche déjantée et débridée emporte tous les rires sur son passage.
Surfant entre ses racines marocaines et sa vie québécoise trépidante, Rachid Badouri compose des personnages au background et aux rêves métissés entre couscous et poutine, traditions et hyper-modernité. Et, il suffit qu’il pose les pieds sur scène pour que le choc des cultures bouillonne en lui, lui sorte par tous les pores. Effet dévastateur garanti !
Car, qui peut lui résister lorsqu’en fan absolu de hip-hop, il « breake » ses sketches et les épice de mimiques délirantes à souhait ? Cet homme là est une vraie bête de scène.
Attention, cet hiver la « badourimania » pourrait bien enflammer Paris.
